lundi 14 mai 2012

Huit légionnaires et un centurion de la Légion VIII Augusta ont entrepris de parcourir 120 km

Le JDC - Morvan > Nièvre > Morvan > Château-Chinon 07/05/12 - 06h00


Les légionnaires, exténués, au théâtre des Bardiaux, à Arleuf.

Partis, hier, de Bibracte dans des conditions de reconstitution les plus fidèles possibles, les membres de l’association Légion VIII Augusta ont fait étape au théâtre antique des Bardiaux, à Arleuf.

Partis dimanche matin de Bibracte, à 10 h, huit légionnaires et un centurion sont arrivés au théâtre antique des Bardiaux, à Arleuf, peu avant 18 h, soit avec un peu de retard puisqu'ils comptaient rallier les deux points distants de 22 km en un peu moins de 6 h.

Mais la marche a été exténuante. Avec plus de 30 kg de paquetage, les légionnaires et le centurion ont eu a se battre contre les éléments : la pluie, le froid et la boue… Pas de grandes pauses, juste un quart d'heure vers 13 h pour manger du saucisson, des fruits secs, du pain complet. Les légionnaires romains ont pris un petit déjeuner copieux (mais moins que le petit déjeuner anglais), puis grignoté toute la journée et, pour enfin, le soir, partager un repas consistant…

Mais que veulent démontrer ces bénévoles qui ont pris des vacances pour parcourir les 120 km qui séparent Bibracte d'Alésia (arrivée à Alésia samedi 12 mai) ? Ils veulent répondre à certaines questions dont la réponse ne figure dans aucun texte. Comment se déplaçaient les légionnaires romains ? Quels étaient leurs équipements ? Quels itinéraires utilisaient-ils ? Autant de questions auxquelles cette marche expérimentale tente de répondre.

En 2010, l'association Légion VIII Augusta lançait un projet original : parcourir les 120 km qui séparent Bibracte d'Alésia, et ce, en essayant de reproduire les conditions de déplacement d'une patrouille de l'armée romaine. Expérimentant la résistance des équipements et les questions liées à l'hygiène et à l'approvisionnement en eau en 2010, ils ont été accompagnés en 2011 de deux mules.

L'objectif ? Coller au plus près des conditions de déplacement à l'époque romaine et mettre en évidence les nécessités logistiques de ce type de déplacement. Pas d'innovation technique pour cette troisième marche expérimentale de 2012, qui est plutôt une marche « confirmation », vérifier que les conclusions des précédentes éditions fonctionnent bien.